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  • Soiree du 23 fevrier 2019 : mot du président et quelques photos

    Cette soirée a été une véritable réussite, environs 700 personnes ont pu assister, chanter et danser sous les chants de nos 2 artistes Kaci Boussaad et Youcef Benchikh (enfant du village)

    Après avoir diné  avec du  Seksu Uderyis, accompagné de piments kabyle (le steak vert), sous les applaudissements d'une salle comble, les artistes ont commencé à monter sur scène vers 21h30 et les youyous se sont eteints que vers 3h00 du matin.

    De l'aveu même du propriétaire turque de la salle : jamais aucune association n'a pu réalisé un tel exploit : vous pouvez voir d'autres photos en bas de cette page ou en cliquant sur ce lien : Autres Photos

    Ci-dessous, le mot de Boualem Lachi - Président de l'association AESA

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  • 23 fevrier : Soiree Seksu Uderyis + Vouafif avec Kaci BOUSSAD

    Chaque peuple a ses repères culturels, sociaux et historiques et les berbères ont les leurs.


    Chez les berbères, le plus important repère culturel est Yennayer, plus exactement Amenzu n Yennayer qui est le jour de l'an, qui a lieu le 12 janvier du calendrier grégorien. Il est marqué par un ensemble de rituels et un repas copieux pour préfigurer une nouvelle année d'abondance. Ce repas est le plus souvent du couscous au poulet avec sept légumes secs.


    Le calendrier amazigh (berbère) étant essentiellement agraire, chaque début de saison est marqué d'une  façon particulière et par un repas spécifique. C'est ainsi que le début des labours est marqué par un repas composé de « Atemmin d rremman» (semoule avec des graines de grenade), le début de l'été avec « aghrum d za3ter » (galette farcie avec du thym ou de l'origan).


    Le printemps est marqué par un repas qui s'appelle « seksu uderyis » (couscous avec des légumes cuits à la vapeur et des œufs durs à la place de la viande).  Aderyis, dont le nom latin est thapsia garganica, est une plante du bassin méditerranéen. On utilise le bulbe de cette plante qui est censée avoir des vertus médicinales et curatives. Le bulbe est ainsi bouilli dans l'eau dont la vapeur sert à cuire le couscous et les légumes.


    C'est donc pour accueillir le printemps que l'association « Aghbala et Ses Amis » organise :
    Un dîner-spectacle Samedi 23 février 2019 à partir de 19h, à l'Espace ARENA, rue du Crêt de mars 42150 à La Ricamarie.

    L'association Aghbala et Ses Amis vous y attend très nombreux pour passer un moment festif et convivial où la bonne humeur sera au rendez-vous.

    Athman Sayad


    Kaci 2019 boussad

  • PAROLES DE MINEURS - Mohand Tifra, kabyle et mineur de fond à Saint-Étienne

    Comme tous les auditeurs de France Bleu Saint Etienne Loire, nous avons été emus jusqu'aux larmes à l'écoute de la voix de Da Mohand Tifra en compagnie de son Fils Karim parler de sa vie , de son enfance  à Aghbala, de son arrivée en France et de ses 31 ans et 2 mois passés au fond de la mine à Saint Etienne.

    Nos parents ont activement participé à l’édification de la France, rendre hommage à nos anciens est un devoir. Venus d’Aghbala et installés un peu partout en France, surtout dans la Loire pour nourrir leur famille, nos parents ont activement participé à la construction de ce qui est Saint Etienne de nos jours.

    A travers ce reportage, France Bleu Saint-Etienne Loire a contribué à rendre visible le fruit de leur travail dans la mémoire collective et à l’intégrer au patrimoine local de Saint-Etienne.

    Nous tenons ici à remercier Sandrine Morin et Denis Souilla  de  France Bleu Saint-Etienne Loire pour cette initiative, qui, par la parole donnée à Da Mohand Tifra ont certainement honoré la mémoire de tous nos parents, dont hélas  99% d'entre eux ne sont plus de ce monde. Merci pour tous ces épisodes de Paroles de Mineurs dont celui consacré aussi dans sa 6eme édition à autre Kabyle Bouzid Ghanem, fils et petit-fils de mineur

    Karim Tifra n'a pas oublié ses racines, il est l'un des membres fondateurs de l'association Aghbala Et Ses Amis, ainsi il contribue lui  aussi à perpétuer le travail de son papa, à transmettre les valeurs reçues telles que Le sens de l’effort et la résilience, L’indulgence envers soi-même et les autres, mais aussi Prendre soin de soi et des siens...

    Nous publions ici l'intégralité de ce magnifique reportage de France Bleu Saint-Etienne Loire, la bande sonore est accessible que  sur son site.

    Mohand Tifra nous a quitté le 8 novembre 2020, laissant derrière lui tout l'amour qu'il portait pour ses enfants et sa ville d'adoption -Saint-Etienne. Qu'il repose en paix

    PAROLES DE MINEURS - Mohand Tifra, kabyle et mineur de fond à Saint-Étienne

     

    Par Sandrine Morin et Denis Souilla, France Bleu Saint-Étienne Loire et France Bleu

    ÉPISODE 7 - Dix portraits, dix vies, une mine. France Bleu Saint-Étienne Loire vous propose pour cette nouvelle rencontre de découvrir le parcours de Mohand Tifra, un Kabyle arrivé à Saint-Étienne à l’âge de 19 ans en 1948.

    Da mohand tifra

    Mohand Tifra, ancien mineur de fond, piqueur de charbon, venu de Kabylie en Algérie © Radio France - Alexandre Czuczman

    Saint-Étienne, France

    C'est un dialogue émouvant entre deux hommes, un père et son fils aîné très fier de son "papa". Mohand Tifra est né le 22 avril 1928 en Algérie et Karim Tifra est né le 7 juillet 1965. Une génération sépare les deux hommes. Et à deux voix, ils livrent le parcours d’un émigré venu de Kabylie. Un homme qui a travaillé trente ans au fond à des milliers de kilomètres de la terre de ses racines.

    Avec karim

    Mohand Tifra : "Pendant trente ans, je n’ai été que dans la mine. La mine toujours."

    "Je suis arrivé à Saint-Étienne en 1948. J’ai commencé le travail, j'avais 19 ans. J'ai embauché à la mine. Mon frère travaillait déjà là-bas à Couriot. Je suis arrivé par bateau à Marseille. Et pendant trente ans, je n’ai été que dans la mine. La mine toujours." 

    La peur de sa vie

    Karim, le fils, raconte des anecdotes qui ont marqué la vie professionnelle de son père. "Tu as été piqueur, papa ?". Mohand n'a perdu aucun souvenir. "J'ai piqué, j'ai tout fait. J'ai eu peur quelques fois. Quand j'ai commencé le travail je suis tombé dans le charbon en dessous..."

    Cette histoire, son fils Karim sen souvient bien. "Un jour qu’il travaillait, il y a eu un éboulement, du charbon lui est tombé dessus, il est tombé dans une benne qui était là pour récupérer le charbon. Il a eu très peur."  

    Mohand Tifra est arrivé à Saint-Étienne en 1948 et a débuté la mine à 19 ans. © Radio France - Alexandre Czuczman

    Devenir Stéphanois, les pieds dans la neige

    Et le père reprend le fil de ses souvenirs. "J’habitais à la rue Tarentaise, vers Beaubrun. Je travaillais le matin surtout mais je faisais même des nuits. Je travaillais beaucoup pour gagner de l’argent, pour qu’ils me payent comme tout le monde, hein." 

    - "Est-ce que tu te sens Stéphanois, papa ?"                            
    - "Oui, un petit peu. Enfin, pas un petit peu... Beaucoup !"

    Puis Karim interroge son père : "Quand tu es arrivé, c’était comment Saint-Étienne ? Qu’est ce qui t’a surpris toi qui venais d’un petit village, qui était dans les montagnes." Mohand venait d'Aghabala un village limitrophe de Timezrit en Kabylie, comme beaucoup dans les mines d'ailleurs. Il se souvient qu'il a "trouvé beaucoup de neige ici", raconte le vieux monsieur. 

    "Mais est-ce que tu te sens Stéphanois ?", insiste le fils. "Oui, un petit peu si tu veux. Beaucoup. De 1948 à maintenant ça fait beaucoup d’années. Plus de 70 ans. Je suis Stéphanois."  

    Il n'est jamais allé voir de matchs

    Karim tente alors de mieux comprendre cet attachement à sa terre d'adoption. Se sentir Stéphanois, avec grand "OUI" dans la voix et dans les yeux de Mohand mais sans cet élan particulier du ballon rond. 

    Tu aimes bien les Verts, papa ?" "Eh bien , je ne suis jamais allé voir un match, ça ne me disait rien du tout", répond Mohand avec son fils à ses côtés. "Nous on a repris le flambeau. Mais toi tu aimes quand les Vert gagnent, papa". "Content, bien sûr !", sourit Mohand. 

    La rencontre de travailleurs venus de loin

    La mine fut aussi le lieu de rencontre de travailleurs venus en France pour vivre mieux, et bien sûr travailler en élevant leurs familles, en s'intégrant, en se découvrant les uns les autres. 

    "Il y avait des Français, des Allemands, des Polonais, des Marocains, de tout qui travaillaient. Il y avait surtout des Italiens qui travaillaient avec nous. Je ne me disputais avec personne. Il y en avait qui étaient gentils, d'autres moins. Je ne disais pas grand chose, je faisais mon boulot." Et le fils poursuit : "il travaillait avec plusieurs nationalités, il n'y avait pas de soucis. Il n'y avait pas de racisme à l'époque." 

    Mohand Tifra a terminé la mine le 30 mars 1979. © Radio France - Alexandre Czuczman

     

    Medaille du travail

    Apprendre le français

    Difficile de faire cohabiter tous ces hommes issus de cultures et pays différents. Il a fallu apprendre la langue. "Quand je suis arrivé, je ne connaissais pas bien le français. Je parlais comme je pouvais, je ne pouvais pas faire autrement."

    "J'ai tenté d'aller à l'école mais au bout de trois jours j'ai quitté. Je ne comprenais pas bien à ce moment-là alors ça m'a dégoûté. Il y avait beaucoup d'autres Kabyles avec moi, qui travaillaient avec moi."

    "Quand je suis arrivé, je ne connaissais pas bien le français." - Mohand Tifra, ancien mineur

    Mohand n'était pas si seul. D'autres étaient venus à Saint-Étienne depuis son petit village d'Aghabala. "Il y a la langue, ça rapproche. Il y en avait avec qui il s'entendait bien", raconte le fils. "Il y avait beaucoup de gens de mon pays, on travaillait ensemble. On rigolait. On allait au cinéma avec mon cousin."

    Un mineur loin de son pays

    Mohand n'est pas retourné souvent en Kabylie. "La première fois qu'il y est retourné, c'était avec nous, en 1975", raconte Karim, le fils aîné de la famille. "Mais pourquoi tu n'es pas retourné en Algérie pendant toutes ces années, papa ?" "Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Eh bien, je n'en sais rien moi."

    Il faut dire qu'il n'y avait plus beaucoup de famille proche au village de Mohand en Algérie. Son père était mort depuis longtemps, en 1929, un an après sa naissance. Il restait encore de membres de la famille maternelle, un oncle, des cousins. "Du côté de mon papa, tous les frères étaient à Saint-Étienne, donc il n'a pas eu cette forte envie d'y retourner", explique Karim Tifra.

    1979, l'heure de le retraite

    Mohand Tifra a terminé la mine le 30 mars 1979, près de trente ans après avoir été au fond pour la première fois. "J'ai reçu une lettre à la maison pour me dire que je partais à la retraite. J'avais travaillé trente ans et deux mois. J'ai dit 'ce soir je ne travaille pas'. J'ai amené les gosses, j'ai arrosé mon départ, j'ai payé à boire pour les travailleurs. Et je suis rentré à la maison."

    "Endurer ce qu'il a enduré, je ne sais pas si on aurait été capables de le faire." - Karim Tifra, fils de mineur

    Karim ne peut s'empêcher d'avoir cette admiration pour son père. "Trente ans de mine, je pense que c'était un travail très très difficile, il fallait endurer. Endurer ce qu'il a enduré, je ne sais pas si on aurait été capables de le faire."

    2017, le retour à Couriot, pour la première fois

    "L'année dernière, pour ses 90 ans, on l'a invité au restaurant et on l'a amené au Musée de la Mine. Il était content. Il y avait ses enfants, il y avait ses petits-enfants, il y avait ma maman. On a filmé. Cela reste des très bons souvenirs. Il n'y était pas retourné depuis. Malheureusement, il n'a pas pu redescendre au fond, la visite se terminait. Mais il a revu la cage, il a revu lorsqu’il prenait son casque, sa lampe. Il s'est remémoré beaucoup de choses."

    "J'ai travaillé, j'ai gagné ma vie. Et là j'ai 91 ans, ça va très bien, tout se passe bien." - Mohand Tifra, ancien mineur

    C'est avec un grand sourire, aux côtés de Karim, son fils aîné, que Mohand Tifra conclut notre rencontre. On a peine à imaginer en détails la dureté de cette vie de mineur, cette vie commencée dans des montagnes reculées en Algérie. "J'ai travaillé, j'ai gagné ma vie. Et là j'ai 91 ans, ça va très bien, tout se passe bien."

    "Paroles de mineurs" est une série de dix portraits de mineurs. À travers des témoignages et photos, découvrez l’histoire de la mine dans la Loire, celles des hommes qui y travaillaient ainsi que leurs proches. Une série créée par  Alexandre Czuczman, Olivier Roché, Elsa Piquet, Sandrine Morin, Marion Aquilina."

    Par : Sandrine MorinFrance Bleu Saint-Étienne Loire

  • Tournoi des clubs amis de l'ASSE, organisé par l'Avant-Garde de Saint-Etienne

    Il y a six ans, a été créé le réseau des clubs amis de l'ASSE, lesquels participent chaque année au Challenge Salah Khaldi. Organisé au mois de septembre sur les installations de l'un de ses membres, ce tournoi réunit 10 clubs.


    Cette saison,  l'Avant-Garde de Saint-Etienne a été l'hôte et l'organisateur de cette grande fête du football, les 15 et 16 septembre passés, à Méons, en collaboration avec notre association AESA

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    Deux jours intenses ont permis ainsi à environ 400 jeunes crampons de passer de bons moments et d'échanger avec les dirigeants et les parents.

    Les membres de l'association AESA ont été sur tous les fronts de la logistique : préparation des chapitaux, installation des tables, raccordement des matériels, mise en place des buvettes,  etc... 

    Tout cela a demandé beaucoup de rigueure, de préparation avant et pendant le déroulement du tournoi. Ce qui a été à l'origine de sa totale réussite.

    Bravo à tous !!!

    Un grand Merci à la famille Lachi, qui comme d'habitude,  était au four et au moulin

    Merci aussi à tous les professionnels qui avaient joué le jeu pour alimenter tout ce beau monde en boisons, merguez, frites, etc...

  • CONCOURS DE PETANQUE ET TOURNOI DE FOOT POUR LES ENFANTS

    Samedi 30 juin 2018 : Concours de pétanque et un tournoi de foot pour les enfants à Méons.

     

    Votre association Aghbala et Ses Amis (A.E.S.A) et l'Avant Garde de Saint-Etienne (A.G.S.E ) organisent  un concours de pétanque avec un un tournoi de foot  pour vos enfants le tout dans une amabiance amicale et familiale le samedi 30 juin 2018 de 9h 30 à 17h au stade de Méons I.
    Venez nombreux assister à cette journée placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur !
    Sandwiches et boissons vous seront proposés pour vous restaurer.
    Contacts : 06 16 16 36 71  ou   06 26 34 96 21

     

    Affichetournoiboules06 2018 version 110618

    Vous pouvez la télécharger pour l'imprimer et la distribuer en cliquant sur ;

    Affiche tournoi boules foot 300618 version du 110618affiche-tournoi-boules-foot-300618-version-du-110618.pdf

     

    Merci de nous aider à faire connaître cet évenement !!!
                    

     

  • Tournoi 04-2018 pour célébrer le 20/04/2018 :Temoignage de Malek Mezaber suite à son séjour à Aghbala

    Azul à tous

    En pièces jointes les photos du tournoi 04-2018 pour célébrer le 20/04/2018.  J'ai d'autres documents que je vous  transmettrai dès que je les aurai scanné (attestation de présence...)

    J'étais présent au tournoi en compagnie des responsables de l'association Etoile Sportive d'Aghbala, des membres de l'A.P.C. d'Ath Jellil avec à leur tête Da Md El Bachir Fetissi (très ouvert et très sensible à la condition des jeunes de la commune).

    L'équipe phare de l'école de foot arbore fièrement les couleurs du village avec comme sponsor Maillot "Aghbala et Ses Amis" St Etienne.

    Je suis agréablement surpris de l'engagement des membres de l'association et surtout de la qualité de l'encadrement des enfants (environ 45 footeux !)

    Je tiens, aussi, à mettre l’accent sur l'excellent accueil qui m'a été réservé par la Direction du CEM d'Aghbala, par Yacine Lachi, Youcef Sayad, Lakehal Benchikh, Abdelghani Sayad, Achour Seba, Md El Hanafi Seba, Razik Sayad (et tout le reste de l'équipe, en général), et enfin MEZABER Sofiane (qui fait un chouette boulot avec les jeunes).

    J'ai pu voir en action, enfin, la super sono que nous avons aidé à financer. C'est un réel succès !!!

    Foudil Sayad était à mes côtés (providentiel !). Il pourra certifier, de surcroît, mes propos et valider mon analyse. Celui-ci a participé fièrement à quasi toutes les rencontres. A.E.S.A. était bien représentée !

    J'en conclu qu'il vaut vraiment le coup de continuer notre appui pour les différentes associations du village... Ils font, enfin, un formidable travail sur le terrain.

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  • Hommage à nos parents !

    Nos parents ont activement participé à l’édification de la France, rendre hommage à nos anciens est un devoir.

    Venus d’Aghbala et installés un peu partout en France, surtout dans la Loire pour nourir leur famille.   Il faut rendre visible le fruit de leur travail dans la mémoire collective et l’intégrer au patrimoine local de Saint-Etienne.


    Nous sommes ainsi heureux de publier la copie de la Médaille d’Honneur du Travail décernée à Mr  Chabanne MEZABER le 17 janvier 1974 pour ses 25 années de services.

    Nous ferons de même pour ceux qui souhaitent faire un clin d'eil à leur parents ou cousins qui avaient travaillé en France.

    Voici un bref récapitulatif du parcours de Da Chaabane OuaBelkader rapporté par Malek - son fils, qui n'a pas oublié ses racines et le sacrifice de ses parents. A travers leurs héritages, Malek continue à tout donner pour le bien-être de son village et des siens : "En fait, Chabanne MEZABER a travaillé 30 ans et 6 mois en tant que mineur de fond. Il n'a jamais travaillé en surface. Il a écumé toutes les mines de la région durant tout ce temps. Cette photo a été prise chez moi à Aghbala, Mon frère Smaïl a pris soin d'encadrer ce diplôme afin que nos descendants prennent conscience du sacrifice consenti par mon père et par ma mère, pour nous donner un avenir meilleur. J'invite tout le monde à faire de même avec ses proches. Nous ne devons pas les oublier."

    Medaille d honneur mezaber chabane

    A titre anecdotique, MEZABER Chabane, mon père, avait été refoulé par la médecine du travail à l'époque. Ils le jugeaient inapte à la fonction de mineur de fond ! Da Mohand Seghir Berkouki a passé la contrevisite à sa place (en se faisant passer pour MEZABER Chabane). C'est comme cela que mon père a pu intégrer les mines. Pour quelqu'un d'inapte à la fonction, il a quand même tenu un sacré bout de temps ! C'est Da Mohand Seghir BERKOUKI, lui-même, qui m'a rapporté cette anecdote. Je lui rends hommage, par conséquent.